La privatisation de l’aéroport Nice-Côte d’Azur va se faire au profit de la société italienne Atlantia déjà gestionnaire de l’aéroport de Rome.
Lancé en mars dernier par l’Etat, le processus de privatisation de l’aéroport Nice Côte d’Azur, géré par la société du même nom (ACA), entre dans sa dernière phase, la plus concrète puisqu’on connaît désormais le nom du futur actionnaire majoritaire de l’équipement. Le gouvernement a sélectionné la candidature italienne, construite autour du consortium Azzura dominé par l’opérateur Atlantia, déjà gestionnaire de plusieurs aéroports, dont celui de Rome. Un groupe auquel s’est également associé EDF Invest. Si la transaction aboutit, ces trois acteurs devront se partager 60% du capital de l’aéroport de Nice, un portefeuille estimé à plus d’un milliard d’euros portant sur une concession valable jusqu’en 2044.
Pour Bercy, Azzura a fait la différence grâce son « une expérience aéroportuaire solide ». Ces investisseurs sont également ceux qui ont « présenté l’offre la mieux-disante, tant sur le plan financier qu’économique, avec un projet industriel, stratégique et social qui valorisant pleinement le potentiel de développement du groupe ACA ainsi que le développement économique et touristique du territoire azuréen, tout en préservant les intérêts patrimoniaux de l’Etat ».
La prise de contrôle par Azzura n’est pas encore définitive. La décision finale de cession interviendra à l’issue d’une procédure de consultation, et après autorisation des autorités compétentes en matière de contrôle des concentrations ainsi qu’en matière d’aviation civile. Le dossier devrait être prêt dès l’automne prochain.